Digitalisation du certificat d’incapacité de travail

12.04.2022

POSITIONS ET OPINIONS DE L’UEL

Le salarié en incapacité de travail pour cause de maladie ou d’accident doit en informer son employeur dès le 1er jour de son absence et fournir un certificat médical au plus tard le 3ème jour d’absence. Il doit ainsi transmettre le 1er volet du certificat médical à la CNS et le 2ème volet à son employeur. Cette démarche administrative, qui actuellement se fait par courrier postal avec tous les inconvénients de remise dans les délais, pourrait être facilitée.

À l’instar du certificat électronique d’incapacité de travail (eAU) en place en Allemagne depuis le 1er octobre 2021, et en discussions dans d’autres États membres, une telle solution est à instaurer également au Luxembourg. Dans un monde en pleine évolution numérique, l’introduction d’un certificat d’incapacité de travail électronique (eCIT) serait bénéfique tant pour les assurés, les employeurs que pour la CNS. Moins de paperasserie et formalités administratives, gain de temps et d’argent, et des données uniformisées utiles pour la mise en place d’une politique de prévention.

La situation du Luxembourg est certes spécifique avec ses frontaliers issus de trois pays voisins, d’où le besoin et la volonté politique d’avoir une solution digitale accessible par tout médecin indépendamment de son lieu d’exercice. Pour l’UEL, ce projet de l’envoi digital d’un certificat d’incapacité de travail, retardé par la pandémie, est à prioriser dans un monde prônant les nouvelles formes de travail.